La fête des mères, ce n’est pas la fête de toutes les mamans

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On ne naît pas mère.
Et on ne le devient pas juste en donnant naissance.
C’est beaucoup plus subtil.
C’est un apprentissage, au jour le jour.
C’est s’élever en même temps que son ou ses enfant(s).
Tout en le(s) portant.
 
Mais lui ou eux aussi nous porte(nt), par les leçons qu’il(s) nous offre(nt).
Il y a peu, c’était la fête des mères.
Mais ça peut être la fête de n’importe qui.
Ou de personne.
Parce que parfois… ça n’a pas le goût d’une fête.
 
Ce n’est pas une histoire d’erreurs.
Ni de manquements.
Toutes les mères en font.
C’est une question d’oser dire :
« Je suis désolée. »
Et de reconnaître ce qui a fait mal.
Pas d’accuser le contexte,
ni l’enfant.
Pas de fuir dans un récit où les autres sont toujours responsables.
 
On ne naît pas mère.
On le devient.
En élevant ses enfants.
Et en les respectant.
 
Je suis maman et je continue de devenir maman.
Une maman solo, ce qui est un challenge en soi.
 
Les mamans solos, ce sont des marathoniennes qui n’ont pas le droit de s’essouffler.
Un rôle à la fois Yin et Yang
Parfois avec des obstacles supplémentaires,
issus de relations malsaines.
 
Vivre avec les enfants.
Les protéger.
Les inonder d’amour.
Leur apprendre la confiance :
en eux-mêmes.
Et en l’humanité.
Mais pas en tout le monde.
 
Les mamans solo portent sur leurs épaules bien plus que ce qu’on imagine notamment dans une société quelque peu sexiste.
 
Et n’ont pas toujours d’endroit où poser un peu de ce poids.
Enfin… pas tous les poids.
 
Certains peuvent (et doivent) être laissés en chemin :
– Les relations qui tirent vers le bas
– Les jugements gratuits.
– Les cheveux toujours impeccables.
– Les jouets qui ne traînent pas
– …
 
Il y a des combats silencieux.
Des combats tus.
Mais des combats quand même.
 
Le plus beau combat n’est pas fait que pour soi-même.
 
Mais bien-sûr pour les enfants qu’on aime.

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