coach de vie Marypopcoach

Marie THOMAS

Psychopraticienne & coach à DIGNONVILLE
dans les Vosges.

Je me présente, Marie THOMAS, psychopraticienne et coach

Je suis passée par pléthores périodes d’interrogations, de remises en questions, de période down et de périodes up. J’ai exercé plusieurs métiers, gouvernante, rédactrice, animatrice, formatrice, conseillère en insertion socio-professionnelle, toujours dans l’accompagnement et dans le soin de la personne.

J’ai commencé à consulter une psychiatre de mon plein gré quand j’avais 18 ans car je ne me sentais pas bien et je n’avais pas envie de subir ce mal-être. J’avais besoin de le comprendre et j’avais besoin d’en parler. J’ai consulté avec la détermination de comprendre les failles, de sortir d’une famille nucléaire aux dynamiques dysfonctionnelles et couper les chaînes symboliques qui me reliaient à un inconfort de vie et une détresse et notamment une lignée de traumatismes familiaux qui n’ont pas été réglés par les protagonistes. Au siècle dernier, c’est pas si loin et pourtant c’était rare de se pencher sur son vécu, c’était rare de confier ses tourments, ses angoisses ou ses douleurs. La conséquence ? Que le silence enferme les non dits et que ces derniers se transmettent.

Je prends en compte également le système dans lequel on vit. Largement adapté à des « hommes au profil type » mais pas aux enfants, pas aux femmes ni aux hommes qui ne rentrent pas dans les cases. Ce fameux système patriarcal a des répercussions sur les identités, les relations, les interdictions et les autorisations tacites. Très souvent, ce ne sont pas que des histoires de famille. Ça l’est, chaque histoire est unique mais toutes s’imprègnent dans un contexte dans lequel chaque personne doit endosser un rôle.

Par exemple, ma grand-mère maternelle, qui a perdu une enfant âgée de 4 ans dans les années 50, n’a pas mis les mots sur cet évènement. Elle a ravalé sa peine pour pouvoir continuer à s’occuper de sa famille. Elle a sans doute fait comme elle a pu avec des boulets aux pieds et en transmettant à son tour une souffrance plus ou moins consciente à ses autres filles. 

Toute comme sa propre mère ou son propre père lui a transmis des tonnes de valises non vidées car non ouvertes pour y être découvertes. C’est l’adage « faire comme si » qui a pris le dessus aux dépends des générations suivantes ou alors le refus d’ouvrir la boîte de pandore par peur mais inévitablement la fatalité de la léguer. 

« Faire comme si », c’est faire à peu près, c’est faire en refoulant, c’est pas faire vraiment. 

Ça peut fonctionner un temps voire toute la vie mais à quel prix ? 

Pour soi-même ou pour son entourage et notamment ses enfants ?

Alors non, je n’affirme pas que le mal être est de la faute des ancêtres, que ça vient nécessairement des parents (je ne l’écarte pas non plus) ou du système. Je pense qu’un mal être n’est qu’explicable qu’avec les paroles et le vécu de la personne qui en souffre. Les causes sont multiples et chacun traverse ses difficultés de la manière qu’il peut ou qu’il a appris. En ce sens, je n’épouse pas les principes de devenir la « meilleure version de soi-même », d’être « heureux à tout prix », ni de râper les peaux épaissies par le temps. Chacun son rythme. Néanmoins je n’adhère pas non plus pour le « ça va passer tout seul », « c’est pas grave, je prends sur moi » ou « c’est la faute des autres ».

Travailler sur soi c’est prendre sa responsabilité. Ne rien faire, c’est prendre le risque de faire porter le poids sur soi-même d’abord, les générations d’après ou carrément son entourage direct.

A 18 ans, je n’ai pas pris les mêmes responsabilités qu’à 40.

Nous sommes en perpétuelle évolution et comme vous, mes problématiques à 20 ans, qui étaient principalement la recherche d’identité, les angoisses, la boulimie et me maintenir en vie, ne sont plus celles d’aujourd’hui.

Cependant, ces dernières années, j’ai fait des pas de géant en en découvrant un peu plus sur mon fonctionnement. 

Le sujet de la douance, je l’ai découvert à 15 ans aux balbutiements d’internet car je voulais savoir pourquoi je ressentais « trop » dans une famille où ma sensibilité avait plutôt l’air d’exaspérer ou bien menait à des incompréhensions et des jugements.

A l’époque les sujets sur internet autour des émotions et de la sensibilité étaient souvent accolés au terme, largement utilisé dans les années 90, de surdoué. Je me reconnaissais en tout sauf concernant l’intelligence, ou plutôt le QI comme il était d’usage d’en parler. Le sujet a néanmoins continué à m’accompagner au fil de mes lectures et de mes rencontres. Je me sentais hypersensible et voilà tout. Pas de quoi en faire un fromage apparemment. On ne parlait pas de l’hypersensibilité comme maintenant.

Vingt ans plus tard, enceinte, une partie très solide et très instinctive se réveille en moi. En 2019,  mes enfants naissent, la révélation commence. En 2021, motivée à devenir une mère éclairée, je passe le WAIS IV. Les résultats attestent d’un haut potentiel. A partir de là, ce n’est plus la révélation mais la révolution qui commence. Très doucement au départ, ancrée dans des mauvaises habitudes et un contexte de vie me laissant peu de temps. Se savoir avoir un THPI ne diminue pas le fossé que l’on peut ressentir dans de nombreuses circonstances surtout quand un entourage que vous pensez proche, conserve une distance.

Je découvre le HP mais je ne sais pas quoi en faire. C’est quoi précisément ? C’est à cause ? C’est grâce à ? Est-ce une mode ? Qu’est-ce qui est vrai ou faux ? Ou c’est juste une étiquette qu’il faut décoller ? Le THPI s’entremêle dans tous les domaines : je sais que c’est une partie à prendre en compte et pourtant je ne m’y attarde pas car j’ai l’impression qu’il faut que je rattrape du temps de perdu. Oui ok, très bien, j’ai quelques réponses et finalement je continue à foncer tête baissée, quasiment, toujours dans une forme de méconnaissance.

Encore une fois, pas de quoi en faire un fromage et il ne faudrait pas que la nana qui doute prenne confiance apparemment.

Sauf que la nana qui doute, doute toujours ET prends confiance. La maternité m’aide à cela. 

Plus j’affirme mon besoin de sécurité, d’authenticité, ou mes besoins primaires tout simplement, et plus je fais face aux mensonges, aux trahisons et aux faux semblants. 

Au départ, je ne le sais pas, je le SENS. C’est différent car mon corps sait mais mon esprit veut croire à autre chose. Je recherche la paix et je l’espère encore et encore.

Je me raconte une histoire.

Trompée  à plusieurs reprises, je m’écroule tout en gardant la barque à flot.

Paradoxal n’est-ce pas ? En fait je m’écroule en gardant les apparences trompeuses… « Oh moi aussi, me tromperai-je moi même ? » Et oui, je maintiens l’illusion d’être bête ou incapable pour maintenir l’illusion que je mérite ce qui m’arrive, que je ne peux pas prétendre à plus et que c’est peut-être moi le problème finalement. Tout ça pour ne pas être abandonnée alors que je m’abandonne à une relation qui n’est pas saine pour moi. Et puis mon fonctionnement me permet de maintenir le bateau hors de l’eau, j’ai de la ressource. En fait je me SURadapte, comme je l’ai toujours fait. 

Puis en 2024, c’est le coup de massue. Quittée pendant un projet PMA, les masques sautent. Je n’y crois pas mais au fil des mois, tout s’explique et enfin je peux relire mon passé et ma relation avec des yeux bien ouverts et sans le filtre des sentiments et des excuses que je cherchais à tout va histoire de me rassurer : « Non je ne me suis pas quand même trompée !!? »

Et si ! Je me suis trompée. Et je me suis bien trompée sur moi au passage. Je ne suis pas la nana incapable qui doute de trop.

Je suis la nana qui doute car c’est lié à mon fonctionnement, mon histoire et mon tempérament ET je découvre que je suis capable.

J’ai été capable très rapidement d’enfiler la tenue de mère solo. C’était facile, malgré du temps en moins, je n’avais pas de charge mentale en plus puisque je l’ai toujours connue. J’ai été capable de donner de l’équilibre et de la joie à mes enfants. J’ai été capable de demander de l’aide. J’ai été capable de faire des démarches difficiles. J’ai été capable de me confier. J’ai été capable de dénoncer des actes coercitifs en dépit des personnes qui veulent tasser ces histoires qui dérangent. J’ai été capable de nettoyer mes verres de lunettes pour voir la situation telle quelle. J’ai été capable de remettre en question mon fonctionnement et d’expliquer pourquoi une part de moi s’est laissée attendrir par les coups bas, les douches froides, chaudes et les fausses promesses… comme on attendrit une viande avant de la consommer.

Le coaching combinée à ma thérapie, a vraiment mis en lumière des aspects qui gisaient sous un brouillard épais.

Pour moi et comme tout le monde, j’en découvre encore.

Dans mon métier c’est une corde supplémentaire à mon arc, dans ma vie personnelle, c’est un challenge quotidien mais c’est un fonctionnement qui s’apprivoise. Car non ça se contrôle pas, ça s’apprivoise.

Cette activité, je l’ai choisie car elle me plaît et me permet d’offrir mon regard, mon expérience, mes questions, mon intuition aux personnes qui ont décidé de se faire du bien, de se rencontrer et de se confronter à elles-mêmes. J’ai travaillé sur le désir enfoui de sauver ou d’offrir aux autres ce que je n’ai pas trouvé pour aligner ma posture avec mes aspirations. Mon besoin de sens dans mon métier est indispensable et ce sens… c’est de permettre aux personnes de trouver le leur justement. 

Aujourd’hui, je souhaite me présenter en tant que coach et psychopraticienne qui a à coeur d’accompagner les personnes qui souhaitent améliorer leur quotidien. Qui ont des histoires tues, des mots bloqués, des confidences qui demandent un lieu d’écoute active et sécuritaire. Des personnes qui veulent se révéler.

Changer, faire évoluer leur mode relationnel quand celui-ci est trop inscrit dans des schémas délétères et douloureux. 

Mon approche est avant tout humaine et bienveillante, nourrie par mes formations, mes explorations théoriques et pratiques ainsi que mon expérience personnelle. Je m’appuie sur des outils variés pour accompagner chacun avec justesse et douceur, je n’utilise jamais qu’une seule approche car je ne souhaite pas m’enfermer dans une pensée unique ou étroite.

L’analyse transactionnelle m’apporte des connaissances pour comprendre les relations et éviter de tomber dans des schémas répétitifs, comme les jeux psychologiques du triangle de Karpman (sauveur, persécuteur, victime). La psychologie positive et l’éducation bienveillante permettent d’adopter un regard plus apaisé et constructif sur soi-même, tandis que la communication non violente aide à mieux exprimer ses besoins et à fluidifier les échanges. La logothérapie est une approche précieuse pour amener du sens dans sa vie. 

Pour renforcer la connaissance et l’acceptation de soi, j’utilise également des outils concrets comme le journaling, l’expression des émotions et la méditation guidée, qui favorisent la prise de recul, le recentrage et la détente.

Enfin, pour aller plus loin, je propose un bilan d’exploration, un outil pertinent pour mieux comprendre son propre fonctionnement et identifier les ajustements qui permettront de trouver son équilibre. Mon objectif est d’aider chacun à avancer sur son chemin avec plus de clarté, de confiance et de sérénité.

Mon objectif en bref ?

« Harmoniser les relations entre les gens et surtout la relation que l’on entretient avec soi-même, que trop souvent on sabote ou on néglige »

Une question, un renseignement ?

marypopcoach@gmail.com